SOMMAIRE
Introduction p 3
images/pdf/culture-loisirs/Histoire de douains
L’Eglise Notre-Dame de Douains p 4
Historique et description de l’Eglise p 4
L’intérieur de l’église p 8
Les statues de l’église p 10
Histoire de coqs p 14
La confrérie de charité de Douains p 17
Une « sacrée » découverte p 17
Les confréries de charité p 18
Les biens matériels des confréries p 20
Le Conseil de Fabrique de la paroisse de DouainsLe Conseil de Fabrique de la paroisse de Douains p 25
La chapelle Saint-Barthélemy de Gournay p 27
Historique du château p 31
Description du château p 34
Annexe : arbre généalogique de la famille JUBERT p 37
La chapelle du château de Brécourt p 38
Annexe : extraits du nouveau registre p 42
Le château de Brécourt pendant la seconde guerre mondiale p 46
DOUAINS pendant le conflit de 1870 p 48
Le contexte national p 48
La situation à Douains p 50
La garde nationale
Les réquisitions prussiennes
L’indemnité de guerre
Douains en juin 1940 p 52
Rappel du déroulement des combats … p 52
Les combats sur le front de Seine vus du côté allemand p 57
La ligne Vernon-Pacy et la gare de Douains p 59
Histoire de la ligne p 59
Exploitation de la ligne p 60
Le tracé de la ligne p 60
L’eau potable à Douains à la fin du 19 siècle siècle p 65
La source de la « Pierre blanche » p 65
Les puits p 69
Les éoliennes p 70
Les jardins du Souvenir : le cimetière animalier de Douains p 71
Historique de l’association p 71
L’association, son statut p 72
Le cimetière de Douains p 72
Comment se passe une cérémonie d’enterrement ! p 73
Projets et avenir de l’association p 74
Conclusion p 75
Annexes p 76
Annexe 1 : Le manuscrit du château de Brécourt
Annexe 2 : L’œil de Douains
Introduction
Au début de l’an 2000, afin de marquer l’arrivée du nouveau millénaire, nous avions sorti un numéro spécial du journal « Douains actualités », le N° 25, intitulé « mille ans d’histoire ». Dans ce numéro, on pouvait y trouver une bonne synthèse de tous les événements qui se sont déroulés, jadis, dans notre village, en insistant surtout sur l’église paroissiale, le château de Brécourt ainsi que sur les faits qui ont marqué les deux cents dernières années : la Révolution, la guerre de 1870, la seconde guerre mondiale pour ne citer que les plus marquants.
J’ai voulu, dans ce nouveau cahier :
- D’une part, reprendre certains chapitres du N°25 en développant leur contenu et même en y ajoutant d’autres informations intéressantes qu’il n’avait pas été possible de faire figurer dans la brochure, au risque de trop alourdir le texte de ce numéro spécial : l’église, le château, la bataille sans larmes, les événements de juin 1940, etc...
- D’autre part ajouter d’autres chapitres relatifs à des sujets non évoqués dans la brochure « spécial an 2000» dont il me paraît nécessaire de parler. Certains de ces sujets avaient, d’ailleurs, fait l’objet d’une présentation rapide dans les pages « histoire » de notre journal « Douains actualités » : la source, le cimetière des animaux, etc… D’autres sont totalement nouveaux comme la gare et la ligne de chemin-de-fer Vernon-Pacy.
Mais avant toute chose, un peu d’étymologie s’impose ! Rappelons brièvement l’origine probable mais non confirmée de certains noms relatifs à notre village et à ses hameaux :
- DOUAINS, dont le nom se trouve écrit, en août 1026, dans un édit de Richard II, duc de Normandie, sous la forme DUNOS (ou DUNES), viendrait du gaulois DUNUM (mot qui signifie un monticule, d’où est venu le mot français Dunes), du nom d’un homme germain. On évoque aussi l’appellation « DOENS » Plus tard, jusqu’à la Révolution et le 1er empire, on le trouvera écrit sous la forme DOUANTS (sur les cartes géographiques et les actes administratifs), voire DUANTS ou encore DOUAINTS (Ces deux dernières appellations étant vraisemblablement le résultat de fautes d’orthographes dans certains écrits officiels, fréquentes à l’époque).
- BRECOURT se trouve sous la forme BREECORT au 12ème siècle, dans une charte de Robert de Leicester. On le trouve aussi sous la forme BRECURIA dans le Pouillé d’Evreux (*).
- GOURNAY provient de GOURNEUM qui, en celtique signifie un amas d’eau.
- Le manoir de SABLONNIERE était, vers 1620, habité par Pierre de Bordeaux, sieur de la Sablonnière.
- BOISSET de BOISSEIUM annonce un lieu planté de buis ; HENNEQUIN doit être le nom d’un ancien propriétaire de ce petit fief dépendant de Ménilles.
(*) Pouillé : état des bénéfices ecclésiastiques d’une province